Depuis le 25 octobre dernier, la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec fête ses 25 ans d’existence… Née en 1996, à la suite d’un désaccord profond entre entrepreneurs généraux et entrepreneurs spécialisés sur le rôle et le fonctionnement du Bureau des soumission du Québec (BSDQ), la CEGQ est devenue au fil du temps, un acteur incontournable de l’industrie de la construction. C’est tout un chemin qu’elle a parcouru depuis.
D’une petite organisation qui rassemblait 16 entrepreneurs généraux à ses débuts, la CEGQ est devenue au fil du temps, la plus grande association patronale à défendre exclusivement les intérêts des entrepreneurs généraux. Aujourd’hui, ses membres réalisent tout près de 85 % des projets Institutionnel-Commercial Industriel (ICI).
Pour ses fondateurs, elle n’a peut-être pas rempli son premier défi, avec le BSDQ. Mais elle s’est acquittée de sa mission, celle de défendre exclusivement les intérêts collectifs des entrepreneurs généraux. Par sa simple existence, elle a obligé toutes les parties prenantes, de tenir compte du point de vue des entrepreneurs généraux.
Mais la Corporation, c’est tellement plus, car il y a beaucoup d’autres dossiers qui affectent les entrepreneurs généraux et elle a su montrer sa nécessité à bien des égards pour les entrepreneurs généraux mais aussi pour l’ensemble de l’industrie. La CEGQ mise sur la recherche de solutions plutôt que la simple confrontation.
On a qu’à penser à la Coalition contre les retards de paiement, qui depuis 2014, regroupe notamment les propriétaires du BSDQ (CMMTQ, CMEQ, ACQ) et la CEGQ. Tout le monde travaille ensemble depuis des années, avec des résultats probants, de plus en plus de contrats comportent des modalités de paiement rapide.
La CEGQ joue un rôle significatif même sur la scène canadienne avec l’Alliance des entrepreneurs généraux du Canada qu’elle a cofondée avec les entrepreneurs généraux de l’Ontario (OGCA). L’alliance est maintenant présente dans toutes les provinces canadiennes.
Personne ne remet en question la légitimité d’une organisation qui défend un groupe d’entrepreneurs, la CEGQ d’ailleurs est présente sur plus de 30 comités, tables et regroupement. La CEGQ a démontré au fil du temps la nécessité d’une organisation qui défend les intérêts exclusifs des entrepreneurs généraux, mais surtout la nécessité de collaborer avec l’ensemble des parties prenantes.
Mais cette reconnaissance n’est pas venue automatiquement, la CEGQ n’a ménagé aucun effort pour avoir sa place. Sa principale force, c’est d’être à l’écoute de ses membres, et les entrepreneurs se reconnaissent tous dans ses interventions, peu importe leurs chiffres d’affaires, la région où ils se trouvent, ou qu’ils soient actifs dans le secteur privé ou le secteur public.
D’ailleurs, la pandémie nous aura montré, comme dans plusieurs secteurs, que l’industrie de la construction est plus forte quand les associations travaillent ensemble et collaborent pleinement au bien de l’industrie. La pandémie a montré que les entrepreneurs généraux avaient besoin de se regrouper.
Vous n’avez qu’à penser à ses récentes initiatives avec entre autres le programme « Entrepreneurs engagés » mis en place dès les premiers jours de la pandémie et qui a permis aux entrepreneurs du Québec de convaincre le gouvernement de reprendre les activités plus rapidement.
Une chose est certaine, la collaboration entre tous semble être une voie incontournable qu’il faut emprunter pour faire face aux nombreux défis de l’industrie. Et en cette année du 25e anniversaire, plus que jamais, les questions de collaboration, d’innovation et de croissance seront au premier plan lors de votre congrès qui se déroulera du 16 au 18 février prochain à Québec, au Château Frontenac. Nous espérons vous y voir en grand nombre pour célébrer cet anniversaire !
